Nous deux une histoire de fessée qui finit à six

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il y a 4 ans

Il m'arrive de recevoir la fessée de mon mari depuis le début de notre mariage. Et même un peu avant, puisque celui qui allait devenir mon époux a tenu, comme il me l'a expliqué, à ce que "tout soit clair" entre nous avant que nous passions devant Monsieur le Maire.

Ainsi il a saisi un quelconque prétexte pour m'en coller une quelques mois avant notre mariage. J'ai bien sur découvert combien une fessée pouvait cuire. Mais, il me faut bien me l'avouer même si je me le suis caché sur le moment, j'ai aussi ressenti le trouble qu'elle provoque. Et comme je ne l'ai pas quitté dés cette première expérience, j'ai, en fait, accepté que la fessée entre dans notre vie et en fasse en quelque sorte partie. Et depuis, il s'est rarement passé un mois sans que je me retrouve les fesses à l'air et copieusement chauffées par la main de mon mari.

Il faut le reconnaître, jamais vraiment sans raison, ou en tout cas sans une justification. Ces fessées me font toujours aussi mal, je ne suis en rien devenue masochiste, mais je ne peux nier qu'elle me troublent toujours autant. Et surtout, tout bien pesé, il me semble que recevoir ce qu'il est convenu d'appeler d'un drôle de terme, " une bonne fessée " est bien souvent préférable aux disputes interminables et aux bouderies que connaissent beaucoup de mes amies. Bien entendu, aucune de celles – ci ne sait que, chez nous, les inévitables conflits conjugaux se règlent à coup de claques sur les fesses. Je en doute pas qu'elles seraient du mal à croire que celle qu'elles connaissent comme une femme moderne active et indépendante se fait régulièrement déculottée et se frotte les fesses rougies en pleurnichant. Du reste il ne m'est jamais venu à l'esprit de leur faire partager ce que je considère comme un aspect strictement personnel de notre vie de couple. Et qui l'est resté jusqu'à ce week-end " en amoureux " passé dans un charmant petit hôtel de Bourgogne.

J'adore ces escapades, tout en sachant pertinemment que je ne passerai pas ces trois jours sans que mes fesses soient portées au rouge vif. Non que mon mari déroge à sa règle et m'en flanque une sans raison. Mais je sais que je n'en ai pas reçue depuis plus d'une quinzaine de jours, alors qu'il aurait eu des raisons tout à fait valables de m'en coller au moins deux ou trois comme il le fait régulièrement. A vrai dire je m'inquiète même de ces deux vendredi soir – jour où il affectionne, selon son expression favorite, de " mettre les pendules à l'heure " - passés sans qu'il me demande de le rejoindre au salon.

Je sais que c'est qu'il engrange et qu'il ne manquera pas, au moment qu'il aura choisi, de cumuler toutes celles auxquelles il a renoncé pour une séance plus marquante, au sens propre du termes pour mon derrière. Du reste je ne peux pas me faire ma moindre illusion puisque, alors que nous envisageons les visites à faire durant ces trois jours, et les restaurants que nous choisirons, il m'indique avec son petit sourire habituel : " Mais n'oublie pas qu'avant le dîner nous avons à faire nos comptes ... " Je n'ai pas besoin de répondre, il ne pose pas de question, et je sais qu'il n'attendra pas d'avoir défait les bagages pour se mettre à l'œuvre.

En effet, arrivé à destination, vers 18h30, nous prenons à peine le temps de prendre un verre dans le parc et nous montons dans la chambre. Une charmante chambre, un peu vieillotte, avec son grand lit couvert de cretonne grenat et un petit fauteuil crapaud assorti. Les valises à peine posées, il s'y installe. J'ai compris qu'il ne patientera pas plus longtemps. Mais je connais trop les effets d'une fessée pour ne pas demander, sans avoir à faire allusion à ce que je sais inéluctable, : " je peux aller faire pipi ? " Magnanime il opine du chef, mais au moment où je vais fermer la porte il lance quand même " mais tu me fais attendre ... " J'ai déjà compris que cela ma vaudra un petit supplément. Mais l'expression " une fessée à faire pipi par terre " n'est pas sans fondement, et je préfère prendre ce risque plutôt que celui de la recevoir la vessie pleine ! Au passage j'en profite pour prendre la culotte propre que j'ai glissée dans mon sac. Sachant ce qui allait arrivé, j'ai pris cette précaution. Je sais que, pour lui, l'instant où il baisse la culotte est le moment fort de la fessée. Autant qu'il le fasse avec un slip frais, tant pour lui que pour ma coquetterie. Quand je reviens dans la chambre, il n'a pas besoin d'expliquer longuement. Il se contente d'un :

— Tu viens te mettre en place ma chérie ?

Et je m'approche de lui. Je m'allonge au travers de ses genoux, cherchant la position la moins inconfortable. Tant qu'à avoir les fesses meurtries, mieux vaut éviter de souffrir, en plus, de courbatures. Heureusement le fauteuil est assez bas pour que je puisse poser les mains sur le sol. J'ai bien la tête un peu basse, mais je sais que je serai stable et en plus cela m'évitera l'envie parfois presque irrépressible de tenter de protéger mon postérieur de mes mains.

Depuis longtemps il n'en n'est plus à commencer la fessée par dessus la jupe. Ce genre de préliminaire était bon quand il m'estimait une novice. Quand je porte une jupe droite, je lui facilite la tâche – et je protège les coutures – et la relevant un peu moi même. Aujourd'hui j'ai choisi une jupe en corolle, il peut donc sans danger la remonter au dessus de mes reins. Et immédiatement il se met à frapper à petites tapes sèches sur la culotte jaune qui, je le sais, moule parfaitement mon derrière. Il est vrai que celui ci est assez confortable pour tendre comme il faut un sous – vêtement. Je n'aime pas les strings, j'ai donc choisi au contraire une culotte plutôt couvrante, qui protège la presque totalité de mon généreux popotin.

Une telle culotte protège peut –être la pudeur, mais n'atténue quasiment pas la brûlure des claques. Si celles qui m'atteignent sur la partie à nu du derrière sont plus piquante, c'est surtout parce qu'elles frappent sur le côté des fesses, là où la peau est plus fragile et plus sensible .

Aussi quand, après une cinquantaine de claques, il passe les doigts sous l'élastique et fait glisser mon slip, je ne crains pas vraiment une douleur plus cuisantes. Par contre il change de rythme, et se met à lancer les claques plus espacées, mais aussi plus appuyées. Sa main bien ouverte frappe alternativement une fesse puis l'autre, lentement, méthodiquement. Ainsi chaque nouvelle claque a le temps de s'étaler, comme une goutte de pluie sur un sol chauffé par le soleil. La douleur devient plus vive, et j'ai du mal à réprimer un petit cri chaque fois que sa main s'abat sur mon pauvre derrière. Mais surtout la chambre est comme emplie par le bruit des claques.

Il m'est arrivé de recevoir le martinet, qu'il me flagelle avec une ceinture, et même avec une sorte de balais de verges. C'est plus douloureux mais infiniment moins bruyant. Une fessée à la main, elle, est terriblement bruyante. Or, soudain, quand après une série de claques crépitantes, lancées de plus en plus vite, comme un roulement de tambour, il s'interrompt un instant, j'entend avec terreur, des voix dans le couloir. En un éclair j'ai le temps d'enregistrer qu'ils parlent en ne langue étrangère, l'allemand me semble – t – il. La main a repris son va et viens impitoyable avant que j'ai pu dire à mon mari ce qui maintenant me taraude : " Si je les entends, eux aussi ... " Mais pour le faire arrêter il faudrait crier, donc faire encore plus de bruit ... Je subis donc une nouvelle rafale en essayant, au contraire, de serrer les dents et de ne plus laisser échapper me moindre cri.

Considère – t – il que je ne me laisse pas assez aller, ou est il presque vexé par cette résistance ? Toujours est il qu'il accentue encore la f o r c e des coups. Mais paradoxalement, en frappant plus sèchement, sa main fait peut être un tout petit peu moins de bruit. Elle couvre maintenant toute la surface de mes fesses, de la taille jusqu'au pli des cuisses. Je parviens tant bien que mal à m'empêcher de crier, mais je sens monter du fond de ma gorge un irrépressible s a n g lot.

Tout mon corps tressaute, puis, brusquement, les larmes déferlent. Je pleure à chaudes larmes. C'est toujours le signal pour lui que la fessée a atteint un stade qu'il ne lui faut pas dépasser. Mais jamais il ne s'arrête dés les premières larmes. Comme il me l'a expliqué il a fort longtemps, il importe que ce soit celui qui donne la fessée qui décide du moment où elle cesse. Il m'applique donc encore quelques claques, que je sais être les dernières. Je sais aussi que je ne suis plus capable de serrer les fesses. Il claque maintenant à toute volée une pauvre masse tressautante, inerte, presque devenue molle. Quand, enfin, il arrête la fessée, je ne m'en rend compte qu'après quelques secondes. Je continue à pleurer sans pouvoir m'arrêter, avant de me relever en reniflant. Ma culotte est restée roulée sous mes fesses mais ma jupe retombe. Je me tourne alors vers lui et avant d'oser lui parler de ces voix entendues dans le couloir je demande : " je peux ? " et il me répond en souriant : " oui ". Alors seulement je passe les mains sous ma jupe pour tenter d'atténuer la cuisson de mes fesses en les frottant doucement.

Naguère, il m'est arrivé de le faire sans en demander l'autorisation. Cela m'a valu immédiatement une nouvelle fessée, et depuis je ne m'y risque plus. Mais déjà il demande – soyons précis il exige - : " montre ! " Je n'ai pas besoin de demander d'explication.

Docilement je me retourne, et je relève ma jupe pour qu'il puisse se délecter de la vue de mon postérieur cramoisi. Attitude difficile pour une femme qui reste indécrotablement pudique, attitude humiliante, sûrement. Mais je sais qu'il se repaît de cette vision, je sais qu'elle le trouble et le fait chavirer. Comment n'en ressentirai – je pas, aussi, une forme de fierté ? Mes s a n g lots se calmant, je peux enfin articuler : " Il y a vais des gens dans le couloir tu sais... " Il se contente de répondre : " et alors ? " A la réflexion, je comprend que c'est pour m'obliger à lui préciser : " ils ont pu entendre... " Ce qui n'amène de sa part que cette réponse : " Ils font ce qu'ils veulent, nous faisons ce que nous devons faire chez nous, ma chérie. Mais ne t'en fait pas nous allons faire mois de bruit ". Et là dessus il se lève,. Il me laisse le temps de me reprendre, dépose même un doux baiser dans mon cou, caresse doucement mes fesses, et susurre à mon oreille : " il est magnifique comme ça tu sais ".

Comment ne pas se détendre devant un tel compliment murmuré d'une voix si chaude et si émue ? Mais l'accalmie n'est que de courte durée, il s'éloigne, ouvre son sac de voyage et en sort le martinet qui nous accompagne dans chacun de nos voyages. J'aurais du m'en douter, la séance n'est pas terminée. Sa voix est encore presque tendre quand il ordonne : " prépare toi, présente le bien " et qu'il précise " maintenant, il ne tient qu'à toi que cela ne fasse pas de bruit ".

J'hésite un instant, il me désigne d'un geste le fauteuil qu'il a quitté. Je comprend ce qu'il veut, et de moi même je me place derrière, les mains appuyées sur l'assise, le ventre posé sur le dossier. Dans ma précipitation j'ai oublié de d'abord découvrir mes fesses. Il me le rappelle d'une voix qui n'a déjà plus le même ton : " retrousse et montre ton cul ! " Il n'est jamais vulgaire, mais ce genre d'ordre, même presque murmuré, m'électrise.

Vivement je remonte ma jupe au dessus de la taille, et je prend garde à la coincer sous mon ventre pour qu'elle ne risque pas de retomber. Il ne m'a pas échappé que, placée ainsi, mon derrière se reflète juste dans la glace murale au dessus de la petite table de la chambre. Je sais qu'il adore se regarder me fesser... Je ferme les yeux dans l'attente de la première salve. Mais, maintenant, il prend son temps.. Un nouvel ordre claque : " écarte un peu et montres le mieux que ça ! "

J'obtempère et je cambre les reins pour faire ressortir encore plus impudiquement encore cette lune qui va maintenant être fustigée. Auparavant il laisse flotter doucement les lanières sur mes épaules, les faisant descendre lentement le long de ma colonne vertébrale. Je sens que, malgré moi, ma respiration s'accélère et que mon dos se hérisse de chair de poule. Les lanières viennent se perdre dans la raie de mes fesses et soudain ... Vlan ! le martinet s'est abattu brusquement sur ma fesse droite. Surprise je lance un cri aigu : " Aie ! " Il n'en a cure, et déjà l'autre fesse est flagellée à son tour. Je rentre mon cri dans la gorge mais ne peut empêcher une sorte de grognement à chaque fois que les lanières viennent cingler ma peau.

Le silence de la chambre n'est plus troublé que par l'alternance du bruit mat de la chevelure de cuir sur mon épiderme et mes " oupff " étouffés. Sauf quand il vise le gras des cuisses, là où la peau, peut être moins habituée ou simplement plus fine, semble se déchirer à chaque cinglement. Sur un derrière déjà porté au vif par la première fessée la douleur devient vite cuisante. Il le sait et je sais qu'il n'a b u s e ra pas. Pourtant je mets un point d'honneur à résister aux larmes le plus longtemps possible. Il me semble que ne pas le faire serait comme une sorte de trahison. Du reste il n'a même pas besoin d'attendre mes s a n g lots pour juger de l'approche de mon seuil de tolérance.

La couleur de mes fesses, et les traces rougeâtres qui le zèbrent doivent le renseigner suffisamment. De plus je ne peux m'empêcher de piétiner d'une jambe sur l'autre, comme si cette ridicule danse de Saint Guy atténuait en quoi que se soit la cuisson de mes fesses. Je suis quand même en larmes quand, enfin, le martinet cesse son manège. Je reste cependant en position, attendant rituellement son autorisation pour me relever. Mais il se rapproche et murmure " tout à l'heure tu m'as fait attendre cinq minutes... "

J'entends qu'il retire sa ceinture, peut être l'instrument qui me fait le plus peur, et qu'il indique : " autant que de minutes, et tu comptes bien haut ". Je respire à fond, j'indique d'un mouvement de tête que je suis prête. " Ouille ! ...un " c'est comme si mon cul avait été déchiré de part en part. " Aieeee ..deux " cette fois je ne cherche même plus à rentrer mes cris. C'est trop fort, ça fait trop mal. Je supporterais les cinq meurtrissures de cette bande de cuir si mordante, mais il me faut exhaler la douleur par un cri. " Hééé ! trois " Du reste je ne pense même plus à ces voisins qui pourraient m'entendre, je suis au delà. Plus rien ne compte que ce labourage de la peau de mes fesses " Ouhhhhh quatre ". Je ne suis plus qu'un derrière, qu'une masse ronde massacrée, fustigée, la peau à vif. " Aieeee Aieee ...cinq...ouille... " Cette fois rien ne pourrait m'empêcher de me relever comme un ressort et de sautiller, les mains plaquées sur mon postérieur, le visage ruisselant de larmes, et continuant à haleter en modulant un long " aie aie ouille "... Mais déjà il m'a prise dans ses bras, il m'enserre, il m'embrasse, il me dit qu'il m'aime.

La tête me tourne, il me pousse vers le lit, je bascule, je réprime un cri quand mes fesses prennent contact avec le couvre – lit.. Je me sens défaillir. Je m'accroche à son cou comme à une bouée. Il se relève, m'emporte en me soutenant sous les fesses. La brûlure revient, fulgurante, mais elle se conjugue avec la déferlante de mon plaisir.

La douche fraîche a à peine calmée le feu de mon arrière train, et j'ai bien pris soin de les sécher seulement en les tamponnant doucement avec une des moelleuses serviettes de l'hôtel. Il faut pourtant bien nous préparer pour aller dîner, il est déjà presque vingt heure trente.

Comme l'établissement est assez chic il nous faut choisir nos tenues en conséquence. Mon mari s'est préparé le premier, chemise blanche sans cravate et veste gris anthracite. Pour ma part, toujours enroulée dans ma serviette, je tire de ma valise une petite robe noire toute simple, plutôt courte comme il aime mais sans excès, et dont le décolleté accentué m'impose un soutien gorge ballonnet. Sans même qu'il ait à me le suggérer j'ai décidé de porter des bas – il en est fou – avec le porte – jarretelles gris perle comme le haut et la culotte. Mais au moment où je vais passer cette dernière, sans enlever la serviette histoire de ne pas risquer de donner de nouvelles idées à mon chéri, celui – ci me dit en souriant : " non non, tu sais bien qu'après notre petite séance de tout à l'heure tu ne la supporteras pas " Je sais bien qu'il n'a pas tout à fait tort, et que le seul frottement du tissus sur mes fesses cramoisies serait pénible, mais de toutes façons il me faudra bien rester assise. Mais quand je lui en fait la remarque il me rétorque : " et bien tu tâcheras quand même de ne pas trop gigoter, sinon tout le restaurant saura que tu aw le cul en feu ma petite ! "

Ce ne serait pas la première fois que je dînerais sans slip, il m'est même arrivé d'aller – sur ses instructions bien sur – m'en délester au beau milieu d'un repas. Mais j'ai les fesses si chaudes qu'il me semble – même si c'est stupide – que l'absence de sous – vêtement serait plus visible. Mais rien n'y fait, je renonce même à argumenter, sa décision est prise, je sais déjà que je passerait cette soirée sans culotte.

A vrai dire j'aurais pu le deviner sans qu'il l'exige. C'est presque une règle pour lui, après la fessée la journée se passe cul nu. Et comme il lui est arrivé, exceptionnellement il est vrai, de m'en coller une le matin avant de partir au bureau, j'ai alors passé la journée ainsi. Et après tout il me souvient de cette soirée chez des amis alors que j'avais pris ma fessée après le déjeuner. J'avais eu toutes les peines du monde à éviter soigneusement les fauteuils trop bas et surtout, plus tard les rocks endiablés, faute que quoi les assistants eurent pu constater ... Ce soir, franchement, ma robe n'est pas si courte que le risque existe vraiment. C'est donc finalement sans trop d'appréhension que j'entre au bras de mon mari dans la salle de restaurant.

Une de ces salles très cosy, avec les bougies qui éclairent faiblement les tables et le feu qui crépite doucement dans une cheminée monumentale. La maître d'hôtel nous désigne notre table, prés de la fenêtre qui donne sur le parc. Les tables sont assez éloignées les unes des autres pour que l'on puisse converser sans entendre et sans être entendu, standing oblige. La table la plus proche est occupée par trois jeunes gens, un garçon et une fille d'une trentaine d'année. Je remarque immédiatement que l'une d'elle arbore un décolleté fracassant, et je capte aussitôt que mon mari n'a pas manqué d'y jeter un regard attentif en passant. Occupés par leur conversation animée ils n'ont pas fait attention à nous et notre discret " bonsoir " est resté sans réponse. Par contre, quand nous nous installons à notre table, la femme d'un couple un peu plus âgé, placé un peu plus loin nous adresse un sourire charmant et son mari se retourne et nous souhaite le bonsoir.

Ils semblent étrangers, néerlandais ou allemands peut – être, mais il est vrai que la plupart des clients le sont semble – t – il. Le repas est fort agréable, la cuisine délicate et le vin que mon mari a choisi tout à fait délicieux. La musique d'ambiance aidant mon cher époux se comporte en cavalier charmant, avec compliments murmurés, main prise dans la sienne et sourires ravageurs à l'appui. Alors que nous entamons notre plat principal quand la dame qui nous a salué quitte sa table et se dirige vers le bar, visiblement pour se rendre aux toilettes. Quand elle repasse prés de notre table, sans un regard pour nous, mon mari attend qu'elle ait rejoint sa place et me murmure : " je te parie qu'elle n'en a plus ... " Je hausse les épaules en souriant et en répliquant : " Tout les hommes n'ont pas tes perversions tu sais mon chéri. "

Mais je ne peux pourtant m'empêcher de me retourner et de regarder vers leur table. Elle est déjà assise et a repris sa conversation avec son vis à vis. Est-elle vraiment plus rose que tout à l'heure ? Ou est – ce une illusion ? Ou bien, plus probablement l'effet du feu de bois et du vin de Bourgogne. Mon mari n'y reviens plus, mais quand, le repas terminé, le couple quitte la table, je me surprend à regarder la robe de la dame. Une robe très habillée, bien plus longue que la mienne, mais largement fendue sur le côté. Mon mari a surpris mon regard et me souri en disant tout bas " je suis sur qu'elle est dans la poche du monsieur ".,Puis, sans attendre ma réponse, il change de sujet, et n'y reviens pas jusqu'à la fin du repas La soirée se termine de manière tout aussi agréable, petite promenade romantique dans le parc puis un gentil câlin, tendre, langoureux, sans la moindre allusion à nos activités de l'après- midi.

Le lendemain matin, comme à son habitude, mon mari se lève tôt, bien avant moi, et part pour sa marche en forêt. Vers neuf heures je descends donc seule prendre mon petit déjeuner. J'ai enfilé une tenue décontractée, pull confortable et pantalon de velours, non sans avoir constaté au lever, dans la glace de la garde – robe, que mon derrière a gardé quelques souvenirs visibles de son épreuve de la veille, sans pourtant que cela m'ait empêché de dormir. Le petit déjeuner est servi sous forme de buffet dans une sorte d'ancienne grange, avec une grande table unique, autour de laquelle les convives s'installent à leur gré et au rythme de leur arrivée. Je dépose mon sac et je passe au buffet me servir en café et en jus de fruits.

Quand je reviens à ma place la dame qui nous a salué hier soir est assise en face, devant une tasse de thé et des toasts. Elle m'adresse un grand sourire et me dit : " bonjour, vous avez bien dormi ? " Elle est bien allemande, et elle a un accent tout à fait charmant, une voix un peu sourde mais très sensuelle. Je lui répond en souriant et nous entamons notre petit – déjeuner quand elle me demande soudain tout à trac : " Ca va mieux ce matin n'est ce pas ? " Un peu décontenancée, je balbutie une vague réponse, ne sachant trop quoi dire. Mais elle ne me laisse pas dans l'embarras, répondant à ma place dans un rire de gorge : " Ca va toujours mieux le lendemain dans ces cas là ... "

Je n'ai pas le temps de comprendre vraiment si elle fait bien allusion ce que je pense que déjà elle a changé de sujet et me demande ce que nous comptons visiter dans la région. Et elle me conseille une église romane à quelque kilomètre, en ayant vraiment l'air de s'y connaître en architecture. Comme je le lui fait remarquer elle me répond qu'elle est professeur d'histoire et qu'elle a étudié les constructions religieuses médiévales en Allemagne et en France. Comme j'adore moi aussi les vieilles pierres nous voilà parti dans une discussion sur les mérites comparés des églises romanes et des constructions baroques.

Pourtant, malgré le réel intérêt que je prend à l'écouter, je ne peux m'empêcher de repenser à ce que mon mari disait d'elle hier soir. Comme moi elle s'est habillée plus simplement, mais il émane d'elle un véritable charme. Un peu plus âgée que moi, Monica – elle a demandé que nous nous appelions par nos prénoms mais elle a continué à utiliser le vouvoiement - doit avoir un peu plus de quarante ans, elle porte un sweet shirt blanc et j'ai le sentiment qu'elle n'a pas mis de soutien gorge en dessous. Quand elle bouge, en effet, sa poitrine qu'elle a plus volumineuse que moi, semble se balancer librement. Je me félicite que ce soit moi et non mon mari qui partage le petit déjeuner avec elle ...Mais soudain elle sursaute, regarde sa montre et s'écrie : " Mon Dieu, j'ai promis à mon mari d'être prête quand il remonterait de la piscine ! Il doit m'attendre depuis un bon quart d'heure ! " et elle ajoute en cherchant ses mots : " comme on dit en français c'est moi qui vais en passer un mauvais...je me sauve " Et elle file vers l'escalier qui mène aux chambres. Quand je retrouve mon mari dans la chambre je ne lui parle pas de cette conversation et nous partons nous promener puis déjeuner sur le pouce dans un bistro avant de rentrer pour l'incontournable sieste.

Nous décidons de passer l'après – midi à l'hôtel, pour profiter de la piscine et nous gaver de lecture, jusque vers cinq heures où nous décidons d'aller prendre le thé. Sur la terrasse nous retrouvons une fois encore le couple allemand. Ils ont du rester eux aussi à l'hôtel, pourtant je remarque que Monica a changé de tenue. Elle porte maintenant une jupe légère et un chemisier assez largement échancré. Ils sont attablé avec un autre couple et Monica nous fait gentiment signe de les rejoindre. Les deux hommes se lèvent et nous saluent avec cette sorte de rigueur bien caractéristique des allemands. Et Monica nous présente ses amis : Ellen et Kurt. Ils ont eux aussi la cinquantaine, lui avec le cheveux grisonnants et un regard clair assez séduisant, elle bien charpentée, d'allure sportive, qu'accentue un training bleu clair et blanc. Ses cheveux courts sont presque coupés en brosse. Comme ils parlent tous assez bien français la conversation est facile et agréable, et nous décidons d'aller à pied jusqu'au village voisin avant le dîner.

En revenant, alors que Monica et moi sommes un peu en retard sur les autres, celle–ci me prend amicalement le bras et me souffle tout à trac : " Ca n'a pas manqué ... notre conversation m'en a valu une bonne ! " Ceci si brusquement que je ne fais même pas semblant de ne pas comprendre et que je répond bêtement " une quoi ? " Et Monica éclate franchement de rire en disant " une bonne fessée bien sur ! " Cette fois je suis si estomaquée que je ne sais vraiment que dire et que c'est encore elle qui reprend " Heureusement que notre chambre est à l'autre bout du couloir, sinon vous l'auriez entendu aussi, avec ces murs si minces ici. " Plus moyen maintenant de me cacher la vérité.

En un éclair tout est devenu lumineux. Les voix dans le couloir c'était bien eux...et elle a entendu ! Pourtant j'ai encore un instant de doute quand Monica précise, comme pour me rassurer – ou bien pour me confirmer ? - : " Kurt et Ellen ont la chambre voisine, et elle m'a consolée tout à l'heure ...entre femmes on se comprend non ? " Devant mon air étonné elle explique en souriant : " De toutes façons, Ellen est ma vieille copine, elle n'a rien appris aujourd'hui ! " Je ne sais que balbutier " oui, bien sur, mais .. Kurt, lui aussi savait ?" Comme si elle voulait m'obliger à dire le mot qui me reste dans la gorge Monica se tourne vers moi et me demande ingénument :

— Savait quoi ?

Et je m'entends répondre

— Eh bien que tu ..enfin que vous ...que ton mari ...

Cette fois elle doit avoir pitié de mon embarras et elle termine la phrase pour moi :

— me flanque de temps en temps une bonne fessée ? Eh bien oui, tu vois, ce n'est quand même pas un secret d'état ! et ce n'est pas si extraordinaire !

J'essaye d'ironiser :

— C'est si habituel chez les allemands ?

Et j'obtiens en retour ce que j'ai bien mérité :

— Pas si rare qu'on le croit, mais à ce que j'ai pu constater, pas seulement en Allemagne n'est ce pas ? dit elle en riant franchement.

Puis comme je dois vraiment être devenu rouge jusqu'aux oreilles elle m'entoure les épaules de son bras et me dit :

— Mais ne prenez donc pas cet air d'e n f a n t surpris le doigt dans le pot de confiture ! vous avez pris une fessée hier soir, et alors ? Où est le drame ? Je suis sur que ce n'était pas la première et que ce ne sera pas la dernière !

Elle dit les choses d'une manière si naturelles que sans m'en rendre vraiment compte je rentre dans son jeu et je lui répond franchement :

— Non, mais personne ne le savait !

Une fois encore elle éclate de rire, m'embrasse sur la joue et s'écrie :

— Vous êtes adorable ! Il te met le derrière à vif, mais ce qui vous gêne c'est que des gens que vous n'avez jamais vu le sache ! Il n'y a pourtant aucun mal à ça non ?

Puis elle ajoute, plus sérieusement cette fois, et en choisissant finalement de me tutoyer :

— Vraiment tu ne l'avais jamais dit à personne ? Même pas à une copine ?

Et comme je le lui confirme elle reprend d'une voix un peu plus sourde :

— C'est dommage peut être, parfois ça fait du bien de pouvoir en parler, surtout au début

Comme je lui fait remarquer :

— Oui, peut être, mais ce n'est pas le genre de choses dont on parle si facilement, je pense

Elle confirme :

— Je sais, c'est vrai. Tu sais, je ne le crie pas non plus à tout le monde, mais Ellen, ce n'est pas pareil. Je n'ai même pas eu besoin de le lui dire, mais comme je savais pour elle ...

Incapable de cacher ma curiosité je lui demande :

— Elle te l'a dit la première ?

Alors Monica me prend le bras et, sans me regarder, m'explique :

— Même pas. Tu sais, elle s'est mariée quelques mois avant moi, et au début de son mariage nous sortions parfois tout les quatre, avec Albert qui n'était encore que mon fiancé. Un soir que nous devions aller danser, et que nous nous retrouvions chez eux, il nous a demandé de les attendre au salon. Je pensais qu'ils finissaient de se préparer, mais nous avons entendu ...

Une fois encore je l'interrompt, sans pourtant être capable de prononcer le mot fatidique :

— Qu'elle recevait .. ?

Et elle non plus ne le prononce pas directement en répondant :

— A vrai dire, tu sais, je n'ai pas vraiment compris sur le moment. J'ai bien remarqué qu'en descendant Ellen avait les yeux un peu rouge, mais, franchement, je n'y ai pas porté attention. Mais elle avait du croire que j'avais tout compris, et comme Ellen était déjà aussi directe qu'elle l'est aujourd'hui, quand nous nous sommes retrouvées aux toilettes pour refaire notre maquillage elle m'a dit qu'elle préférait danser en m'expliquant qu'elle avait du mal à rester assise. J'ai du paraître bête quand je lui ai demandé pourquoi, alors elle a rit et elle m'a dit, je m'en souviens comme si c'était hier, que je comprendrais mieux quand cela m'arriverait.

Sa voix est devenue un peu plus sourde encore, visiblement elle est dans ses souvenirs de jeunesse. Pourtant je ne peut m'empêcher de remarquer :

— Et c'est bien ce qui est arrivé

Monica acquiesce en précisant :

— Ho oui, et même avant notre mariage. Albert, lui, avait compris, je t'assure. Le soir même, en me déposant devant chez mes parents, il m'a dit en riant d'être sage en ajoutant un " Sinon ... " très explicite. J'ai fait comme si de rien n'était, mais le lendemain j'ai osé demandé à Ellen si cela faisait très mal. Elle s'est gentiment moquée de moi, sans vraiment répondre. Mais je n'ai pas tardé à le savoir...

— Et tu as raconté à ta copine ?

— Eh bien oui, tu sais nous étions très amies, et après out cela nous faisait une sorte de petit secret en commun. Mais j'ai quand même su très vite que Kurt y va plus fort que mon mari.

Pendant cette conversation, nous nous sommes rapprochés des autres qui ont ralenti pour nous attendre. Ellen s'est même arrêtée sur le bord de la route, et quand nous arrivons à sa hauteur elle interpelle son amie en allemand, langue que je ne connais pas, et celle – ci lui répond de même. Alors Ellen se met à rire et elle plante son regard clair dans le mien et me dit avec son accent plus marqué que celui de Monica :

— Bienvenue au club madame !

Un court instant je sens le rouge me monter aux joues une nouvelle fois, et je me sens en quelque sorte trahie par Monica. Je m'écrie :

— Tu lui as dit ..

Mais Ellen qui a compris a déjà repris :

— Ha c'était un secret ? Mais vous savez Monica m'avait dit ce matin qu'elle n'était pas la seule dans l'hôtel.

Ca l'avait rassurée de savoir qu'en France aussi il y avait des maris sévères...

Elle dit cela avec une telle candeur que, moi aussi, j'éclate de rire. En nous voyant arriver toutes les trois comme cela le mari de Monica l'interpelle. Même sans comprendre la langue, je suis sure qu'il lui demande la raison de notre fou rire, ce dont j'ai la confirmation quand elle lui répond, mais en français :

— C'est Ellen qui nous raconte toutes les bêtises qu'elle a faite !

Réelle ou feinte, celle – ci laisse éclater son indignation, mais Monica me souffle :

— Après tout ce serait bien son tour non ?

Elle appuie sa remarque d'un grand clin d'œil, mais comme nous avons rejoint les hommes, nous nous mêlons à leur conversation et nous rejoignions l'hôtel. En notre absence, les trois maris ont décidé de demander au maître d'hôtel de nous réunir en une seule table, et nous partagerons donc le repas du soir tous ensembles.

Le repas se passe sans aucun problème hormis que la conversation dérive sur le sujet. Je suis blême et en même temps un peu excitée de découvrir ainsi la vie intime des autres. A la fin du repas, l’un des hommes commence à dire que nous sommes des chipies de plaisanter ainsi sur la fessée des autres. L’autre ajoute qu’un plus, nous avons mis les coudes sur la table ce qui est très impoli, avant de proposer une fessée collective dans leur chambre. Mon coeur s’arrête de battre un instant. Pourvu que mon mari n’accepte pas cette proposition !

Il a fait pire en disant que d’être vue serait une première pour moi et que cela me ferait le plus de bien. En apercevant ma gêne, Monica et Ellen me rassurent en me disant que l’on en meurt pas. Après le café, nous sommes montés dans la grande chambre de Paul et Monica. Il s’est assis sur le bord du lit et a attiré sa femme sur ses genoux avant de remonter sa jupe et de la déculotter. En même temps qu’il la fessait, il la grondait et s’adressait à nous en nous disant que sa femme était une rebelle. Le mari de Ellen a rétorqué que sa femme aussi et qu’elle méritait le même sort. Mon mari m’a attrapée par la main après avoir attrapé une chaise.

Quand il m’a couchée sur ses genoux, je pleurai de honte avant même qu’il ne commence. Nous avons été fessées longuement toutes les trois et mises contre le mur en guise de coin. Je ne sais pas pourquoi car c’est contre ma nature, mais au bout d’un moment, la situation m’a excitée. Mon mari a proposé d’offrir le champagne pour fêter ma première fessée publique.

J’avoue que cela n’est arrivé qu’une fois mais que je n’aurai pas été contre que le lendemain..... Hélas ils étaient repartis.

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